Première maison?

C’est un rêve chéri par plusieurs de posséder leur propre chez-soi et de ne plus payer de loyer. Vous sentez-vous parfois coincé entre les murs d’un logis qui ne vous appartient pas? Pas certain de la façon de planifier l’acquisition de votre première propriété?

Avec l’aide d’un courtier immobilier de confiance et d’autres spécialistes, il est possible de changer votre statut de locataire en celui de propriétaire. Grâce à leur expertise, vous apprendrez comment :

  • Épargner pour votre mise de fonds
  • Cesser d’enrichir votre propriétaire
  • Cesser de gaspiller des milliers de dollars en loyer
  • Cibler la propriété qui conviendra le mieux à vos besoins et à votre situation financière

6 éléments moins connus qui peuvent vous aider à acheter votre première maison.

Le problème auquel font face la plupart des locataires n’est souvent pas leur capacité d’assumer un paiement mensuel. Tout le monde sait que vous devez assumer cette obligation chaque premier du mois. Le problème est plutôt d’accumuler assez de capital pour faire le dépôt initial sur une propriété qui va vous rester.

Épargner cette somme de départ n’est pas aussi difficile que vous pourriez le penser si vous prenez connaissance des six points suivants.

  1. Vous pouvez acheter une maison avec beaucoup moins d’argent comptant que vous le pensez.
    Il y a des programmes locaux ou nationaux (comme le Programme d’accès à la propriété) pour aider les gens à accéder au marché immobilier. Vous pouvez même vous qualifier comme acheteur d’une première maison même si votre conjoint a eu une maison précédemment, à condition que votre nom n’ait pas été enregistré comme copropriétaire. Assurez-vous que votre courtier est informé et compétent en matière de programmes d’accès à la propriété pour vous présenter toutes les possibilités.
  2. Vous pourriez obtenir de l’aide de votre institution financière pour votre mise de fond et vos frais d’acquisition.
    Même si vous n’avez pas le montant de la mise de fonds, si vous n’avez pas de dette et disposez de certains avoirs nets (par exemple une voiture payée) votre institution financière pourrait vous prêter la mise de fonds en prenant cet avoir en garantie.
  3. Vous pourriez trouver un vendeur prêt à vous aider.
    Certains vendeurs pourraient consentir une hypothèque en deuxième rang. Dans ce cas, le vendeur devient plus ou moins l’institution prêteuse. Au lieu de lui verser un comptant pour sa maison, vous lui versez des mensualités.
  4. Vous pourriez vous constituer une mise de fonds sans vraiment vous endetter.
    En empruntant de l’argent pour investir dans des REER jusqu’au montant désiré, vous pourriez profiter d’un retour d’impôt que vous utiliserez comme comptant. Il est vrai que l’argent ainsi emprunté peut être considéré techniquement comme un prêt personnel, mais le versement mensuel pourrait néanmoins être minime. Ainsi, l’argent placé et dans la maison et dans le REER vous est acquis.
  5. Vous pouvez devenir propriétaire même si vous avez eu des problèmes de crédit.
    Si vous ne pouvez pas réunir le comptant minimum ou garantir un prêt parce que vous n’avez pas d’équité, des institutions prêteuses pourraient quand même recevoir votre demande d’hypothèque.
  6. Vous devriez être pré-qualifié pour un prêt hypothécaire avant de commencer vos recherches.
    Cela se fait facilement et vous donne une tranquillité d’esprit quand vient le temps de magasiner une maison. Les courtiers hypothécaires peuvent vous obtenir une approbation par écrit sans coût ni obligation. Cela peut même se faire facilement par téléphone. Vous obtenez un certificat qui garantit votre niveau de prêt hypothécaire; très utile quand ont trouve enfin la propriété que l’on cherchait.Pensez à faire appel à un professionnel qui se spécialise dans les prêts hypothécaires. Généralement, il n’y a aucun frais pour obtenir l’information.

Bien sûr, vous ne devriez pas vous sentir obligé d’acheter une propriété au moment où vous lisez ces lignes! Toutefois, en prenant le temps d’explorer différentes options et de découvrir les diverses façons d’accéder à la propriété, imaginez combien vous vous sentirez plus en contrôle et détendu au moment de prendre cette importante décision.

Un investissement qui rapporte

Acheter une maison, c’est un peu comme épargner à long terme. En tant que propriétaire, vous faites chaque mois des paiements hypothécaires qui financent votre actif et vous permettent de bâtir un capital appréciable que vous récupérerez plus tard, lorsque vous vendrez votre propriété.

Partout au Canada, les propriétés immobilières ont pris beaucoup de valeur au cours de la dernière décennie. Au Québec, le prix médian des unifamiliales a presque doublé au cours des huit dernières années, passant de 110 000 $ en 2002 à 209 500 $ en 2010. Il y a donc eu une appréciation moyenne de près de 8 % par année. Et cette croissance n’est certes pas terminée si l’on considère l’évolution prévisible des facteurs énumérés ci-dessous.

Qu’est-ce qui stimule le marché de l’immobilier résidentiel?

Que vous soyez déjà propriétaire ou sur le point de le devenir, une propriété est l’un des investissements les plus importants de votre vie. Il est donc nécessaire pour vous de connaître les quatre principaux facteurs qui influencent l’évolution du marché de l’habitation, soit la croissance de la population, les taux d’intérêt, les revenus et les tendances sociodémographiques.

Il va sans dire que chaque personne doit se loger et c’est pourquoi la vigueur du marché immobilier résidentiel est directement liée à la croissance démographique. Que ce soit par l’immigration, la migration ou l’accroissement naturel de la population, plus la croissance de la population est positive, plus la demande de logements sera forte.

Les taux d’intérêt jouent également un rôle très important sur ce secteur d’activité. Lorsqu’ils sont bas, ils diminuent considérablement les coûts de financement et incitent les consommateurs à devenir propriétaires, à acheter une propriété plus grande ou plus luxueuse, ou encore à rénover.

L’augmentation de la valeur des propriétés est aussi le reflet assez fidèle de la capacité de payer des ménages. Ainsi, la vigueur du marché est intimement liée à la création d’emplois et au revenu disponible des ménages.

Finalement, certaines tendances sociodémographiques influencent le marché immobilier. Par exemple, lorsque la taille des ménages diminue, c’est-à-dire que plus de personnes vivent seules comme c’est le cas depuis plusieurs décennies, plus de propriétés trouvent preneur.

En conclusion, rappelez-vous que, peu importe le secteur économique, le prix est toujours, ni plus ni moins, qu’un indice de rareté. Ainsi, toutes choses étant égales, qui dit hausse de la demande, dit hausse des prix.

 

Karine Gosselin